Mon Premier Lac des Cygnes : Karl Paquette transmet la passion du ballet
Incarnant aussi bien les rôles de princes par sa haute figure et son port altier, que des rôles sombres par […]
Les quatres formations de Radio France et le Choeur philharmonique de Munich se produiront dans l’imposante huitième symphonie de Gustav Mahler, le 29 juillet à Orange.
“Elle est si originale de contenu et de forme que je ne puis même pas la décrire par écrit. Imaginez-vous que l’univers se mette à chanter et à bruire. Ce ne sont plus des voix humaines, mais des planètes et des soleils qui tournent” écrivit Gustav Mahler à Willem Mengelberg au sujet de sa huitième symphonie. Vous l’aurez compris, parmi les rendez-vous estivaux à ne pas manquer, celui de la symphonie « des Mille » (appelée ainsi par son imprésario en raison de son effectif grandiose lors de sa création) aux 150e Chorégies d’Orange semble incontournable. Lors de sa création munichoise avec Mahler en 1910, outre un orchestre gigantesque de 171 musiciens, l’oeuvre réunissait 8 solistes et 3 chœurs (1030 personnes au total). Elle fit un triomphe !
L’Orchestre National de France sera présent aux Chorégies d’Orange © Christophe Abramowitz
Habituées des lieux, les formations de Radio France fréquentent le Théâtre Antique depuis 1971. L’Orchestre National de France et le “Nouvel Orchestre Philharmonique” donnèrent d’ailleurs cette symphonie sous la direction de Václav Neumann en 1977. Le 29 juillet, le chef finlandais Jukka-Pekka Saraste sera donc à la tête de l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Choeur, la Maîtrise de Radio France, et le Choeur philharmonique de Munich.
Composée par Mahler de manière fulgurante en seulement huit semaines dans sa villégiature de Maiernigg, elle se décompose en deux parties, antagonistes en certains points (langue, époque, style) mais à la fois homogène grâce à l’introduction de thèmes communs. L’hymne Veni, Creator Spiritus, constitue le premier volet du diptyque sur un hymne latin médiéval de Raban Maur, et célèbre la Création avec puissance et ferveur dans un style contrapuntique. La scène finale du second Faust de Goethe (en allemand) infuse la seconde partie. Il s’agit là d’une succession de tableaux d’un lyrisme exaltant, et érigeant une oeuvre monumentale dédiée à l’amour.
Le chef Jukka-Pekka Saraste saura-t-il canaliser les forces en présence afin de révéler, au-delà de la dimension spectaculaire, les passages plus intimistes, propices à sublimer les subtilités de cette partition hors-norme ? Rendez-vous le 29 juillet à 21h30 !
Le concert sera diffusé en direct sur France Musique et sur France 5 dans « Passage des arts ».
Incarnant aussi bien les rôles de princes par sa haute figure et son port altier, que des rôles sombres par […]
Nous avons rencontré Ewen d’Aviau de Ternay, ingénieur luthier au service des arts et lauréat de la Fondation Banque Populaire. […]
Dans cet épisode de Métaclassique, David Christoffel invite à dialoguer l’historienne de l’hypnose musicale Céline Frigau Manning, qui prépare un […]
Le programme du dernier enregistrement de Judith Jáuregui, construit autour des œuvres de Clara et Robert Schumann, le couple mythique du 19ème […]
L’un des violonistes français les plus appréciés de sa génération fait sa mue, ajoutant la pédagogie à son activité de […]
Relayée chaque mois par Classicagenda à travers des transcriptions d’émissions et diffusée par plusieurs dizaines de radios associatives, Métaclassique poursuit […]
Comment éteindre une note ? Faut-il marquer les fins de phrases ? David Christoffel reçoit deux instrumentistes dans son émission « Métaclassique » […]
Le spectacle du 5 décembre 2020, présenté au Grimaldi Forum par l’Opéra de Monte-Carlo, était mémorable pour trois raisons : un […]
Une plage, la nuit. Les vagues bleu foncé s’écrasent lentement contre les rochers et les falaises. Un regard se jette […]
Vos commentaires