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C’est à une incursion musicale en Pataphysique que nous convie Arnaud Marzorati à la tête de ses « Lunaisiens ». Ce cd, paru chez « Muso », restitue un travail sur Boris Vian où Marzorati et son ensemble se font autant interprètes, arrangeurs et transcripteurs, que compositeur en ce qui le concerne. De Boris Vian, figure au disque une mélodie (paroles et musique) « Le petit Lauriston », ironiquement sous-titrée » Berceuse pataphysique à Récapitulation ».
Le parcours musical que nous proposent les Lunaisiens tient à la fois du chansonnier montmartrois, du cabaret parisien, de la pochade et du caf’ conc’.
Arnaud Marzorati dont on connaît l’inclination facétieuse et le goût prononcé pour une poésie débridée et subversive joue ici dans son jardin et se promène esthétiquement du côté de la Pataphysique (« c’est la science des solutions imaginaires » nous dit son inventeur Alfred Jarry….). Il se souvient que Boris Vian avait été nommé dès 1953 « Satrape » et « Promoteur Insigne de l’Ordre de la Grande Gidouille ». S’il a composé la musique de certains textes de Vian tels » Je chante des chansons » ou « Les Poètes Elégiaques », Arnaud Marzorati a composé également la musique du « Ver solitaire » sur les paroles de Vincent Hyspa (1865-1938), musique alerte et délicieusement provocatrice, de même pour le poème de Baudelaire (« Trois mille six cents fois »).
D’autres mélodies composées par Alain Goraguer (compositeur et arrangeur entre autres de Gainsbourg ) sur des textes de Vian, figurent également sur ce cd.
Mais il a aussi souhaité entrelacer les textes de Vian avec ceux d’autres auteurs de la seconde moitié du XIXème siècle. Certaines mélodies fleurent bon la « Belle époque », telle La Chanson du décervelage sur des paroles d’Alfred Jarry et une musique de Charles Pourny (1839-1905) ou encore Les Petits pavés sur un texte de Maurice Vaucaire ( 1863-1918) et la musique inusable de Paul Delmet (1862-1904) !
Arnaud Marzorati assure la partie vocale avec le brio qu’on lui connaît ; à ses côtés – en solo ou en duo – la soprano Agathe Peyrat, au timbre clair et, parfois, à la gouaille faussement naïve. Les instrumentistes (trompette, accordéon, bandonéon, contrebasse – et même ukulélé joué par la chanteuse) se font complices avec entrain des 2 chanteurs.
Un peu d’amertume toutefois, que compense en partie le cd : celle de savoir qu’il faudra attendre encore un peu, pour à nouveau voir et entendre cet hommage original à Boris Vian …Ce qui confirme à nouveau à quel point le spectacle vivant nous est indispensable!
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