De l’art du rébus en musique
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Si vous êtes curieux de connaître l’histoire et les codes du théâtre chinois, ne manquez pas l’exposition Dans les coulisses de l’opéra chinois à l’Institut Confucius d’Angers.
A l’occasion de la tournée en France de la Compagnie Nationale de l’Opéra de Pékin pour la représentation de La Légende du Serpent Blanc à Angers, Marseille et Paris, cette exposition permet la découverte d’un art peu connu en Europe, à travers des photographies d’artistes français et chinois, des costumes traditionnels de l’Opéra de Pékin, des films des étudiants de l’Académie Nationale des Arts du Théâtre Chinois et les témoignages de créateurs contemporains, tels que le musicien Xiao He et le chorégraphe Zhao Liang.
A la découverte des codifications
L’exposition est un voyage-découverte d’un art où tout élément, du maquillage à la couleur des costumes, en passant par les gestes et la musique, revêt une fonction très précise. Le théâtre chinois traditionnel est tellement codifié que « dès qu’un acteur entre en scène, le public averti reconnaît immédiatement de quel personnage il s’agit. Chaque costume, geste, mélodie, expression ou objet correspond à un corpus de codes très précis. Dans ce contexte, nul besoin d’un metteur en scène ou d’un compositeur1.
Les principales différences avec le théâtre occidental
« Chaque catégorie incarne un profil sociologique déterminé, plus qu’un caractère psychologique comme c’est le cas dans la commedia dell’arte2« .
La catégorisation des personnages se fait à travers le maquillage et la physiognomonie, qui définissent le caractère, le sexe (car la présence de femmes n’était pas autorisée sur scène de 1671 à 1912), l’âge et le statut social : « Il est intéressant de voir introduit en outre une appréciation éthique d’ordre confucéen : « un homme pauvre mais digne relevait de la catégorie valorisante des hommes mûrs à barbe, tandis qu’un souverain dépravé appartenait irrémédiablement à la catégorie avilissante des bouffons 3»« . 4
Si les costumes sont également indicateurs de statuts sociaux et de caractères, ils ne le sont pas de l’époque historique, étant tous basés sur les vêtements de la dynastie Ming. En regardant les habits des 3 personnages principaux de La Légende du Serpent blanc, Bai Suzhen, Xiao Qing et Xu Xian, on remarquera à quel point les couleurs sont finement codifiées et nous révèlent si nous avons à faire à des personnages principaux ou secondaires.
Si cet esprit peut nous paraître lointain et, certainement, nous ne prendrons jamais de thé assis sur les fauteuils en velours de nos théâtres, certaines similitudes peuvent être retrouvées avec des questionnements d’actualité comme la redéfinition de la relation avec les spectateurs et l’envie d’amener cet art, qui traverse le temps et les frontières, vers un public de plus en plus vaste.
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A propos de l’Institut Confucius
Production : Lumières international
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