Elsa Grether
Elsa Grether © Jean-Baptiste Millot

Elsa Grether : deux sonates peu jouées, mais indispensables

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Rencontre avec la violoniste Elsa Grether autour des sonates pour violon et piano de Gabriel Pierné et Louis Vierne.

 

 

A l’occasion de la parution d’un cd (Fuga Libera) consacré à des sonates pour violon et piano de Gabriel Pierné et Louis Vierne, aux côtés du pianiste François Dumont, la violoniste Elsa Grether évoque ce répertoire d’une rareté incompréhensible.

La sonate de Louis Vierne, composée en 1906, dédiée à Eugène Ysaÿe, est un jalon indispensable de sa musique de chambre, aux côtés de son quintette avec piano. Quant à la sonate de Pierné, composée en 1901, et dédiée à Jacques Thibaud, avec ses belles mélodies sinueuses, elle est également une oeuvre injustement méconnue. Elsa Grether parle également d’un de ses maîtres, Ruggiero Ricci, qui n’a pas sa place dans la mémoire des grands violonistes du 20ème siècle. Un disque complété par deux oeuvres brèves et peu jouées de Gabriel Fauré.

Avocat, chargé de la programmation des concerts de musique classique pour le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, réalise des interviews depuis une dizaine d'années pour différentes radios. A une passion (avouable) pour Audrey Hepburn, Jacques Becker, Ernst Lubitsch, Billy Wilder, et (inavouable) pour Jerry Lewis. Quatre films au pinacle de sa cinéphilie: "Ariane" (avec Audrey Hepburn), "Edouard et Caroline" (de Jacques Becker), "Vertigo" (Hitchcock) et "Le Pigeon" de Mario Monicelli.

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