마지막 낭만주의 작곡가에게 영감을 불어 넣은 루체른 호숫가의 그림 같은 집 – 라흐마니노프의 스위스 거처 Villa SENAR 방문기
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Le Festival de la Chaise-Dieu est un rendez-vous important de musique classique depuis plus de cinquante ans. Il est l’occasion de rencontres entre un public mélomane averti et prêt à découvrir de nouveaux talents, ainsi que le prouve sa 51ème édition. Retour sur les concerts du samedi 26 août.
Après les plateaux vallonnés et boisés de la Haute-Loire, surgit l’Abbatiale Saint-Robert, cœur battant du Festival de la Chaise-Dieu, initié voilà plus de 50 ans sous l’impulsion du grand pianiste Gyorgy Cziffra. Dans ce lieu magique où « la musique est venue au secours de l’Abbaye » (1) (allusion au sauvetage de l’orgue de la Chaise Dieu lancé en 1966, initiative à l’origine du Festival), on est « tout près du ciel« , comme le faisait remarquer le Directeur Général du Festival, Julien Caron.
Restons au ciel justement, avec les concerts donnés en avant-veille de la clôture du 51ème Festival de la Chaise-Dieu, le samedi 26 août, chaque concert donné à l’Abbatiale débutant – tout au long du festival – par une courte pièce d’orgue d’un maître français du XVIIème siècle (Clérambault, Nicolas de Grigny, Louis Marchand, etc..) interprétée alternativement par 2 étudiants au CNSM (Conservatoire National Supérieur de Musique) de Lyon et de Paris, Hendrik Burkard et Satenik Shahazizyanc.
C’est tout d’abord au Nouveau Monde auquel nous convie l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et son chef Christian Arming. Le Nouveau Monde, c’est immanquablement Dvorak, mais c’est aussi Samuel Barber dont l’Adagio pour cordes (opus 11) est incontournable. Dans cette interprétation, il est empreint d’une lenteur discrète, pleine de poésie, presque immobile.
Il est suivi par une Rhapsodie in Blue de Georges Gershwin, pour piano et orchestre, dans une version roborative à souhait, électrisée par le jeu un peu imprévisible de l’un des jeunes pianistes parmi les plus recherchés de sa génération, Simon Ghraichy, dont on perçoit le plaisir – partagé par le public – qu’il a d’interpréter cette musique, à mi-chemin entre le jazz et la musique classique occidentale, sorte de passerelle entre la musique savante et la musique populaire.
La Symphonie du Nouveau Monde d’Anton Dvorak qui clôture ce concert ne pouvait évidemment manquer de figurer dans ce programme « américain ». Cette œuvre, bien connue des mélomanes, le Philharmonique de Liège nous en a fait ressentir toute la mélancolie du Largo et la beauté étincelante du final, l’Allegro con fuoco. Belle interprétation à tous points de vue.
Simon Graichy au piano et Christian Arming à la tête de l’Orchestre Philharmonique de Liège copyright Bertrand Pichène
C’est à l’Auditorium Cziffra (magnifique salle charpentée située non loin de l’Abbatiale) que se poursuit cette journée et que nous attend « l’Âme russe ». Exceptionnel concert en vérité, donné par le violoncelliste Xavier Philips et le pianiste Igor Tchetuev. Ils ont inscrit à leur programme des œuvres de Prokofiev, Chostakovitch et Rachmaninov.
Après les Cinq Mélodies pour violon et piano de Serge Prokofiev, données au violoncelle ainsi que Xavier Phillips le souhaitait car passionné par cette œuvre, il est fait place à deux monuments de la musique de chambre la Sonate pour violoncelle et piano opus 40 de Dimitri Chostakovitch et celle de Serge Rachmaninov, opus 19.
L’œuvre de Chostakovitch qui fut créée en 1934 serait selon le compositeur – comme le rappelle l’auteur des notes de programme Christian Wasselin – le résultat de deux nuits d’insomnie… Légende ou vérité, en toute hypothèse, cette œuvre d’une grande densité rythmique et mélodique a été le sommet de ce concert mémorable. Unis sur un même projet artistique, Xavier Phillips et Igor Tchetuev ont su transmettre avec un engagement maîtrisé les obsessions et sarcasmes tour à tour ironiques et angoissés de Chostakovitch, avant de terminer avec la « Sonate » de Rachmaninov, aux accents élégiaques, interprétée avec la passion qui convient à cette œuvre brillante.
Xavier Philipps, violoncelle et Igor Tchetuev, piano dans l' »Âme Russe » © Guilhem Vicard
Cette journée se poursuivait enfin avec un programme centré sur le Stabat Mater de Joseph Haydn, ce dernier étant précédé de deux pièces relativement peu jouées de Mozart (Sancta Maria Mater Dei K 273 et le Regina caeli K 127) et d’une pièce de Thierry Escaich (Alleluias pro omni tempore pour 3 choeurs et orchestre), pièce d’une belle rutilance vocale et instrumentale, datée de 2010, magistralement interprétée en présence du compositeur par l’ensemble Spirito et l’Orchestre des Pays de Savoie.
Nicole Corti entourée de l’ensemble Spirito et de l’Orchestre des Pays de Savoie
Nicole Corti – qui a œuvré avec le talent que l’on sait à la tête de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, notamment, puis à Lyon – assurait la direction de cette belle formation et de son Choeur, dans ce concert qui se concluait de fort belle manière par le Stabat Mater de Joseph Haydn, œuvre composée d’une succession d’airs (très bons solistes) et de choeurs dans les tons graves en adéquation avec le sujet traité, partition traversée, avec génie, par quelques fulgurances pathétiques.
Le Festival de la Chaise Dieu prenait fin le lendemain, le dimanche 27 août, avec 3 concerts: « La Chaise Dieu, Tout près du ciel »
(1) « La Renaissance de la Chaise-Dieu » aux Éditions BEAUX ARTS
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