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Depuis 1954 la splendide ville impériale de Potsdam, située aux portes de Berlin, accueille le festival Potsdam Sanssouci qui, cette année met à l’honneur ses jardins et ses remarquables bâtiments érigés sous le règne de Frédéric le Grand.
Aux concerts plus conventionnels s’alternent des concerts en plein air, des promenades musicales, des ateliers pour les enfants et des visites thématiques des jardins qui pour cette édition célèbrent le paysagiste prussien Peter Joseph Lenné.
Quatre productions d’opéras proposent au public des moments spéculatifs avec The Garden (opéra contemporain de John et Zinnie Harris sur le thème du changement climatique), d’émerveillement avec La Púrpura de la Rosa (« le Sang de la Rose », opéra baroque de Tomas de Torrejon y Velasco, premier opéra composé et interprété en Amérique latine) et Il giardino d’Amore dans lequel Isabel Ostermanna a placé le public au centre de la scène, et de divertissement avec le ravissant Bastien et Bastienne de Mozart en version itinérante dans les jardins.
Festival de Potsdam Sanssouci, Le mystère de la Rose: Ensemble Ausonia, Masato Matsuura (Théâtre Nô) © Stefan Gloede
Réunies par le fil conducteur de la rose, dont le symbolisme a toujours fasciné les artistes, des rencontres étonnantes se font en tout simplicité : la musique de Bieber côtoie le théâtre nô, le classique, le jazz et la musique du monde se mélangent. Même les instruments se croisent, grâce au Vegetable Orchestra.
Au centre de ces journées se trouvent les spectateurs. Ainsi, durant la journée Charmant & Galant du 28 juin, les enfants ont pu vivre une fête galante et apprendre de manière ludique les coutumes de la cour : les perruques, le maquillage, les habits, le port, les fleurs, les danses et même le langage des mouches et des éventails.
En plus d’une vision très originale de l’occupation de l’espace scénique, nous avons pu profiter de l’interaction entre les artistes et le public qui créé un véritable sentiment d’intimité au cours de toutes ces productions, offrant ainsi un regard nouveau sur le spectacle musical.
Inutile de dire que le public ici se laisse facilement conquérir par ces initiatives, comme le confirme le succès du concert promenade à vélo, qui permet de profiter du beau temps et de l’atmosphère bucolique des parcs et des lacs et de découvrir le charme des rues et des palais de Potsdam. A noter : la présence d’objets mêlant musique et nature, comme des horloges coucou ou le Bambuso Sonoro, un orgue en bambou créé par Hans van Koolwijk.
Festival de Potsdam Sanssouci, Concert à vélo orchestre d’horloges coucou dans le Marlygarten © Stefan Gloede
Au delà de l’intelligence de cette programmation, ce qui m’a surtout touchée était la cohérence entre la mise en valeur des jardins et l’attitude, typiquement allemande, d’attention à l’environnement : il est tout à fait de coutume, ici, de se rendre aux concerts à vélo et de se faire servir des boissons dans du verre, par exemple.
L’ambiance était très agréable, entre raffinement et détente : le superbe concert final dans le jardin éphémère à l’espagnole, entre le Neues palais et les anciens Communs, nous a rappelé le prestige de la ville de Potsdam tout en gardant une atmosphère décontractée et spontanée.
Cette dernière soirée du festival a été un véritable moment de bonheur grâce à la guitare fluide et expressive d’Enrike Solins et la voix intense de Rocío Márquez, qui nous ont transporté dans l’Espagne de de Falla, Rodrigo, Sor et Sanz, pour ensuite nous laisser émerveillés par une pluie de couleurs et de lumières derrière la colonnade illuminée.
Nous attendons avec impatience l’édition 2016 dont le titre « Bonjour France !» laisse présager d’une collaboration entre Potsdam et notre pays.
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