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Les Folies françoises et le soprano Stéphanie Varnerin étaient au théâtre Grévin pour une soirée dédiée à Haendel l’européen.
Paris cache précieusement des lieux superbes et étonnants. Un de ceux-ci est le théâtre Grévin, qui se niche à l’intérieur du Musée qui porte le même nom.
Après une promenade dans une grotte rouge ornée de miroirs déformants et après avoir reconnu femmes et hommes politiques de France et du monde entier, on se retrouve face à une sculpture inspirée des illustrations de Mucha, qui semble nous accueillir. Un grand escalier se trouve en face d’elle, entièrement orné de miroirs et de bas reliefs, on le monte pour rejoindre l’étage supérieur où se trouve la salle de spectacle.
Des personnes y entrent en se confondant avec d’autres qui restent immobiles. Des comédiens figés à jamais nous sourient et nous invitent à nous accommoder, pendant que l’on retrouve assis dans la salle Charles Aznavour, au balcon Roberto Benigni et, plus en thème avec la soirée qui nous attend, Cecilia Bartoli au parterre.
Le programme du concert de ce soir est entièrement dédié à Georg Friedrich Haendel, musicien européen. Le compositeur avait
en effet quitté son Allemagne natale pour l’Italie en 1706 et une fois revenu, il était parti pour l’Angleterre où il s’était ensuite installé définitivement en 1712, en travaillant à la cour d’abord pour la reine Anne puis pour George 1er.
Le spectacle, imaginé par les Folies françoises et le soprano Stéphanie Varnerin, nous montre donc les différentes facettes de la musique de Haendel : « unissant la veine mélodique solaire de l’Italie, la rigueur germanique et une élégance mesurée typiquement britannique ».
Le concert commence par une sélection de trois des paisibles Neuen Deutschen Arien, composés en 1727 sur les poèmes du recueil « Irdisches Vergnügen in Gott » (Délices terrestres en Dieu). Les pièces intimes et spirituelles de Barthold Heinrich Brockes inspirent au compositeur une musique introspective et joyeuse à la fois.
En dépit de leur titre, ces airs pour voix soliste, instruments et basse continue, remontent au séjour du compositeur en Italie, tout comme la Cantate Mi palpita il cor HWV 132, où l’on retrouve l’inspiration évidente de Scarlatti et Corelli .
Le style très opératique de cette pièce convient bien à la personnalité de Varnerin et à sa voix, dont le timbre se marie parfaitement avec celui du violon de Patrick Cohën-Akenine, qui transpose ici la partie du hautbois avec un jeu précis et entraînant.
C’est ensuite à Béatrice Martin de briller en nous offrant une interprétation virtuose et vivante de la suite pour clavecin N°7 en sol mineur HWV 432, qui se termine par la célèbre passacalle où sur une basse obstinée se dessinent 16 fascinantes variations.
La soirée se termine en beauté avec des airs tirés de trois oratori écrits en Angleterre, dont le notoire Rejoice greatly, O Daughter of Zion du Messiah, où le public se laisse enthousiasmer par les embellissements et le virtuosisme de la soprano française. Peut-être sera-t-elle aussi un jour immortalisée dans le musée ?
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