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Régulièrement invité à se produire au festival de Belle-Île en Mer, Alexandre Gasparov mène de front plusieurs carrières artistiques. Pianiste et compositeur, il nous parle de ses choix culturels et musicaux.
Il serait honnête de dire que c’est un peu le hasard qui m’a fait venir en France. Heureux hasard. C’était en 1990 et c’était mon premier voyage à l’étranger, j’avais 29 ans, mon pays natal n’allait pas très bien à cette époque et je n’avais pas la moindre idée de ce que serait mon avenir, même un avenir proche… J’ai rencontré très vite quelques jeunes et talentueux musiciens français avec lesquels des liens d’amitié et de complicité musicale se sont noués, et durablement. Nous travaillions, nous donnions des concerts et nous nous amusions ensemble. La vie était belle ! Je n’ai pas hésité longtemps et tout naturellement, j’ai donc pris la décision de m’installer à Paris. Chose amusante : en 2019 je serai parisien depuis aussi longtemps que j’étais moscovite dans ma vie d’avant !
Pratiquer un instrument, le piano de surcroît, est très précieux pour un compositeur. Cela permet aisément de vérifier certaines choses lors de l’écriture d’une pièce (pas forcément pour piano). J’admire les compositeurs qui se reposent uniquement sur leurs oreilles pour écrire, faut-il encore qu’ils entendent vraiment ce que cela donne, chose dont il est permis de douter parfois…
Comme la plupart des musiciens je porte moi aussi plusieurs « casquettes » : en plus de mes activités principales de compositeur et pianiste, je suis professeur de piano et de musique de chambre à la Ville de Paris, mais aussi de déchiffrage au Pôle supérieur d’Aubervilliers (Pôle Sup 93). Cela représente beaucoup de temps consacré à la transmission de choses qui me passionnent. Par exemple, pour mes ateliers de déchiffrage, je m’entoure des instrumentistes à cordes et nous lisons les trios, les quatuors, les quintettes de grand répertoire et les étudiants sont enthousiastes et très demandeurs. Cela me rappelle mes années d’études au conservatoire à Moscou quand avec mes camarades nous passions en revue un nombre incalculable de pièces en les déchiffrant.
En effet, je suis particulièrement sensible au violoncelle pour plusieurs raisons. D’une manière ou d’une autre ce magnifique instrument m’accompagne depuis mes plus jeunes années de musicien. Pour ma première tournée de concerts en Russie j’ai eu la chance de jouer en sonate avec Alexandre Kniazev, un violoncelliste hors du commun. Il m’a inspiré pour ma Sonate brève pour violoncelle et piano. Une fois arrivé en France, j’ai été accueilli par la famille d’Henri Demarquette. Avec Henri nous avons participé avec succès à plusieurs concours de musique de chambre et de violoncelle et donné un bon nombre de concerts. Aussi au début de mon aventure française j’ai rencontré Xavier Phillips qui comme Henri est devenu un ami cher et proche. Pour l’anecdote, c’était mes deux témoins de mariage, mais aussi les dédicataires de plusieurs de mes œuvres…
Je viens de terminer une œuvre commandée par l’excellent ensemble Calliopée dirigé par Karine Léthiec, une pièce pour quatuor avec piano. Elle s’intitule «Varchavianka» et est écrite pour un concert dédié au centenaire de la révolution russe. Quelques autres projets sont en gestation, dont un qui m’occupera tout prochainement, la composition de mélodies sur des textes de mon cru et de mes amis poètes russes écrivant dans le genre nouveau qui porte un nom inattendu : «pirozhki»…
Le site officiel d’Alexandre Gasparov: http://alexandre.gasparov.fr/
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