Jean-François Verdier
Jean-François Verdier © Stéphane Ozounoff

Alma Mahler, muse et compositrice : entretien avec Jean-François Verdier

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A l’occasion de la parution de deux disques (Label Klarthe), nous avons rencontré Jean-François Verdier, chef d’orchestre et clarinettiste super soliste au sein de l’orchestre de l’opéra de Paris.

 

 

Le premier disque « Muses », propose des lieder d’Alma Mahler et de Zemlinsky, interprétés par la mezzo-soprano Isabelle Druet, ainsi que la Pelleas et Mélisande symphonie, réalisée par Marius Constant d’après l’opéra de Debussy. L’orchestre Victor Hugo est placé sous la direction de Jean-François Verdier. Celui-ci évoque ces magnifiques lieder sur des poèmes de Richard Dehmel, Rilke ou Maeterlinck, sans oublier ceux d’Alma Schindler, qui avait renoncé à la composition en épousant Gustav Mahler.

Il parle des transcriptions de ses lieder, ainsi que de ceux de Zemlinzky — enregistrés également ici dans leur version avec piano par Isabelle Druet et Anne Le Bozec, dues respectivement à David et Colin Matthews, et Gösta Neuwirth. Jean-François Verdier parle également de son travail au sein de l’orchestre Victor Hugo de Franche Comté et de l’orchestre de l’opéra de Paris.

Le second disque est consacré à des oeuvres de Mozart pour clarinette, cor de basset et voix. Des œuvres rares — pour certaines d’inspiration maçonnique — interprétées par Karine Dehayes, Marie-Bénédicte Souquet, Vincent Pavesi, Alexandre et Julien Chabod, Jean-François Verdier, Nicolas Baldeyrou et Florent Heau.

 

Avocat, chargé de la programmation des concerts de musique classique pour le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, réalise des interviews depuis une dizaine d'années pour différentes radios. A une passion (avouable) pour Audrey Hepburn, Jacques Becker, Ernst Lubitsch, Billy Wilder, et (inavouable) pour Jerry Lewis. Quatre films au pinacle de sa cinéphilie: "Ariane" (avec Audrey Hepburn), "Edouard et Caroline" (de Jacques Becker), "Vertigo" (Hitchcock) et "Le Pigeon" de Mario Monicelli.

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