De l’art du rébus en musique
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Opéra-comique en 3 actes (1865)
Transcription et adaptation pour neuf instrumentistes
et six chanteurs par Alexandre Dratwicki et Benoît Dratwicki
Gabrielle Philiponet Hermine
Katia Velletaz Fiammetta
Marie Lenormand Olivier
Marie Kalinine La Reine / Lucrezia
Cyrille Dubois Gaston
Julien Véronèse Parole
Solistes du Cercle de l’Harmonie
Julien Chauvin violon et direction
Opéra-comique en trois actes inspiré de la pièce de Shakespeare « Tout est bien qui finit bien« , Le Saphir est la dernière œuvre lyrique créée du vivant de Félicien David (8 mars 1865).
Entre France et Italie, le livret raconte comment la Comtesse Hermine parvient à reconquérir son époux Gaston : celui-ci l’avait fuie à l’issue de leur mariage forcé organisé par Marguerite de Navarre.
Si le public de l’Opéra-Comique de Paris, venu alors chercher l’exotisme auquel l’orientaliste compositeur les avait habitués, fut relativement déçu en constatant qu’il était « descendu de son chameau », la qualité de l’œuvre incite néanmoins aujourd’hui à redécouvrir cette pierre précieuse. La partition d’orchestre ayant disparu, c’est dans un arrangement à la manière des transcriptions du XIXe siècle que Le Saphir est proposé au public.
Félicien David quitte le Conservatoire en 1831 pour intégrer la communauté saint-simonienne dont il devient le compositeur officiel. La dissolution de cette dernière par le gouvernement (1832) l’incite à partir pour un périple de trois ans vers l’Égypte à travers le Proche-Orient.
C’est à l’occasion de la création du Désert, en 1844, qu’il acquiert une véritable notoriété : cette « ode symphonie » descriptive et orientaliste suscite un enthousiasme durable. Avec La Perle du Brésil (1851), il se tourne pour la première fois vers l’opéra ; suivront Herculanum (1859), Lalla- Roukh (1862), La Captive (1864) et Le Saphir (1865). Couvert d’honneurs dans ses dernières années, il succède à Berlioz en 1869 comme bibliothécaire du Conservatoire et membre de l’Institut.
Malgré son nom, l’opéra-comique – alternant passages parlés et numéros chantés – ne fut pas toujours si… comique. Imaginé comme un genre humoristique à ses débuts (vers 1750), il se chargea bientôt d’une sensibilité héroïque pendant l’époque révolutionnaire (avec notamment Méhul, Cherubini et Lesueur) pour revenir à une esthétique légère dès le Premier Empire (sous la plume de Boieldieu et d’Isouard en particulier).
Mais le souffle romantique qui balaya l’Europe à partir des années 1820 lui conféra bientôt les attributs du mélodrame : Zampa de Hérold, créé en 1831, offre un parfait exemple du « demi-caractère » français où se côtoient la romance naïve et l’héroïsme vocal.
Plus tard encore, Carmen, Mignon, Lakmé ou Manon ne seront pas réputés pour leur humour, mais pour leur vocalité élargie et exigeante. Devant cette défection paradoxale du comique à l’Opéra-Comique, il fallut imaginer un autre moyen de distraire. Ce ne fut pas le moindre mérite d’Offenbach que de l’inventer en inaugurant un nouveau genre lyrique dès les années 1850 : l’opérette.
Le Palazzetto Bru Zane, Centre de musique romantique française a pour vocation de favoriser la redécouverte du patrimoine musical français du grand XIXe siècle (1780-1920) en lui assurant le rayonnement qu’il mérite. Installé à Venise, dans un palais de 1695 restauré spécifiquement pour l’abriter, ce centre est une réalisation de la Fondation Bru.
Il allie ambition artistique et exigence scientifique, reflétant l’esprit humaniste qui guide les actions de la fondation. Les principales activités du Palazzetto Bru Zane, menées en collaboration étroite avec de nombreux partenaires, sont la recherche, l’édition de partitions et de livres, la programmation et la diffusion de concerts à l’international, le soutien à des projets pédagogiques et la publication d’enregistrements discographiques.
Le Jeudi 18 Juin à 20h30 au Théâtre des Bouffes du Nord.
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