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Dans le potager-jardin de Royaumont se cache une installation qui invite à aiguiser le regard et… l’oreille !
Entre la ville et la nature il existe des espaces intermédiaires : les jardins.
Dans ces espaces verts apprivoisés, les sons de la nature se mélangent aux bruits de la ville qui masquent le bourdonnement des insectes, le bruissement du vent entre les feuilles et le chant des oiseaux.
Il faut donc redoubler d’attention pour les percevoir.
C’est pour cela que Jean-Luc Hervé a imaginé une installation sonore (spécialement conçue pour le potager-jardin de l’abbaye de Royaumont) qui cache des sons et ne les révèle qu’à ceux qui prennent le temps de s’arrêter et d’écouter.
Il s’agit d’un dispositif acousmatique, composé d’une série de capteurs, reliés à des haut-parleurs à travers un kilomètre de câbles placés sous terre. Les capteurs réagissent à la présence et au mouvement des personnes, à la lumière et même à la température, et en fonction de ces paramètres un ordinateur interprète en temps réel une partition écrite par le compositeur.
Différentes sonorités sont ainsi générées à partir de sons naturels, enregistrés et organisés en une série de modules sonores cycliques : des véritables « miniatures musicales ».
Basé sur le comportement des oiseaux, des insectes et des autres animaux sauvages, le dispositif ne fonctionne que si le calme règne autour de lui : dès qu’un mouvement est trop brusque ou un son trop agressif, une réaction de panique se déclenche et les sons disparaissent. Exactement comme dans la nature, où si on veut voir des animaux ou écouter des bruits naturels il faut ralentir les mouvements, s’arrêter, patienter…
Le compositeur travaillait sur ce projet de jardin sonore depuis très longtemps — en collaboration avec Michel Poletti de l’IRCAM(1) qui a en avait développé le système informatique, grâce au fond DICRéAM(2) — mais n’avait jamais réussi à en faire financer l’aboutissement.
Finalement c’est la Fondation Royaumont qui a repris les choses en main en le contactant pour une création liée à son potager-jardin. En tant qu’ancien résident des lieux, Jean-Luc Hervé connaît bien l’abbaye et en comprend l’esprit, et cela se traduit dans le choix de la symbolique du carré (structure de base de l’abbaye, mais aussi des jardins) et dans l’interaction qu’il a imaginé avec un des éléments architecturaux et sonores les plus importants du lieu : le clocher.
C’est ainsi qu’à la fin de chaque heure les dispositifs du Carré magique s’arrêtent pour laisser la place aux cloches, puis ils en capturent la résonance en la transformant en quelque chose de nouveau et en la prolongeant dans le temps.
Le passé rentre ainsi dans le présent en en modifiant la perception, le temps s’étend, les sens s’aiguillent, et notre vision du monde change, devient plus sensible, plus attentive, plus profonde…
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