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Pour cette 5ème édition de Fest’invention, ce n’est pas une salle de spectacle habituelle qui nous attend, mais une galerie d’art hors-norme au coeur de la campagne francilienne : la Galleria Continua Les Moulins à Boissy-le-Châtel. Cette galerie italienne d’art contemporain, implantée à travers le monde, a fait le pari d’investir dans une ancienne papeterie de 10 000 m2. Un décor dépouillé, brut, adapté à la démesure des oeuvres présentées. Kader Attia, Daniel Buren, Mona Hatoum ou Sislej Xhafa figurent parmi les artistes invités. L’espace Anish Kapoor, où trône son imposante oeuvre intitulée Cave, constitue notre lieu de rendez-vous hors-norme. C’est aussi l’ADN du festival de faire se rencontrer musique et patrimoine remarquable en proposant aux mélomanes un parcours en Seine-et-Marne.
Dirigé par le violoniste Léo Marillier (créateur de l’ensemble A-letheia), l’événement fait la part belle aux jeunes talents tels que le Quatuor Joyce qu’il a fondé cette année. Aujourd’hui, en compagnie de l’altiste Claire Merlet, deux quintettes sont proposés : le Quintette à cordes en ut majeur op. 29 de Beethoven, et le Quintette à cordes n°2 en sol majeur op. 111 de Brahms, deux oeuvres à la mesure de la monumentalité de l’oeuvre d’art située en “fond de scène”.
L’ensemble va devoir concilier souci du détail, précision millimétrée, intimité, cela dans une acoustique a priori peu adaptée à la musique de chambre et à l’ombre d’une sculpture démesurée, presque intimidante.
Le Quatuor Joyce et Claire Merlet – Anish Kapoor, Cave, 2012 – La Galleria Continua Les Moulins © Franck Jaillard
Beethoven, tout d’abord, avec une pièce aux multiples facettes, écrite à la trentaine, âge charnière pour le compositeur. Une oeuvre géniale et inventive. Que ce soit dans le sublime Adagio ornementé, l’audacieux Scherzo, ou le fiévreux Presto final – où d’impressionnants “frémissements” reviennent comme un leitmotiv captivant – le quintette signe une lecture remarquablement habitée de cette partition. Notons que le dernier mouvement, malencontreusement coupé par le malaise brutal d’un spectateur, sera rejoué en fin de concert.
Face à Beethoven, Brahms. Un quintette – qui devait être son dernier avant sa retraite – d’où se dégage une épaisseur orchestrale dans l’impétueux premier mouvement, une mélancolie dans le second mais aussi une effervescence et une puissance dans un Vivace final emportant tout sur son passage. Malgré les aléas (on sait combien il peut être difficile de reprendre un concert interrompu) le Quatuor Joyce et Claire Merlet ont montré une implication sans faille, entretenant et réinventant la ferveur musicale jusqu’à son terme.
Nul doute que la formation, qui voue une admiration au poète et romancier éponyme, s’apprête à écrire une aventure musicale prometteuse !
Le Quatuor Joyce
Léo Marillier, premier violon,
Apolline Kirklar, second violon,
Loïc Abdelfettah, alto,
Emmanuel Acurero, violoncelle.
Le programme complet de Fest’inventio
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